La situation actuelle des écosystèmes aquatiques et de leurs ressources est difficile à évaluer tant nos références sont en glissement perpétuel vers l’acceptation d’un état dégradé (Pauly 1995). Dans ce contexte, les études rétrospectives du milieu marin, mêlant écologie et histoire, désignées sous le terme d’écologie historique, permettent de remonter plus loin dans le temps pour mieux appréhender les enjeux de conservation contemporains. Dans cette perspective, les œuvres d’art constituent un formidable outil pour l’écologie historique, permettant de reconstruire l’état initial des écosystèmes et des communautés (Guidetti et al. 2011).
Le projet Biodivaquart s’inscrit dans cette démarche. Ce projet est dédié à une étude de la signification écologique et historique de la biodiversité aquatique dans l’art, afin d’étudier les populations aquatiques passées grâce à leurs présences dans un corpus d’œuvres ciblées : les peintures de l’époque moderne (XVIe – XVIIIe siècles).
La lettre disponible à ce lien permet de donner des précisions sur les premiers travaux effectués sur les peintures. Si vous possédez en collection des œuvres dans la période étudiée représentant des animaux marins et d’eau douce, nous vous invitons à contacter Thomas Richard, Doctorant au MIO (Institut Méditerranéen d’Océanologie) et à TELEMMe (Temps, Espaces, Langages, Europe méridionale, Méditerranée) : thomas.richard@mio.osupytheas.fr
Projet Biodivaquart (Biodiversité aquatique dans l’art)