Formée à la sculpture par Zadkine, Marie-Pierre Thiébaut (1933-2010) développe un lien intime avec la Nature en intégrant des éléments glanés à ses compositions. Le corps est celui par qui tout passe, c’est par lui que jaillit le geste mais c’est aussi lui qui imprime sa forme comme dans la série des Empreintes.
Une partie de l’œuvre de M.-P. Thiébaut s’est imaginée dans la garrigue provençale de Gordes où elle avait installé une maison atelier. M. Duras a été une des premières à reconnaître « la force et la grâce » de sa sculpture dans un texte de 1972.
Cette exposition à caractère rétrospectif, à Saint-Rémy-de Provence, rappellera les profondes conversations à l’œuvre dans son travail, ce va-et-vient permanent entre le moi et le monde dans ce lien indéfectible qui l’unissait à la Nature.