Publications
« Gaulois des Alpes. Archéologie funéraire et parures »
Cet ouvrage présente, à travers quatorze articles et 650 illustrations photographiques, un état de l’archéologie de l’âge du Fer dans les Alpes à partir de fouilles, de recensements et d’analyses d’éléments de parures qui accompagnent les défunts.
Le vêtement mortuaire est révélé par le port de parures de fabrication locale ou d’origines plus lointaines qui dessinent les traits chronoculturels des groupes humains. La construction des tombes, l’examen des séries anthropologiques, les analyses faunistiques et métallographiques et l’étude de 2 500 éléments de parures provenant de trente lieux de conservation permettent de proposer un regard actualisé sur la culture funéraire des Gaulois depuis la publication du volume Les Alpes à l’âge du Fer, paru il y a 20 ans sous la direction d’Alain Duval.
Les vingt-trois auteurs, archéologues, chercheurs et conservateurs de tous horizons, ont réuni leurs connaissances de spécialistes au sein de ce projet collectif de recherche conduit par le service régional de l’Archéologie de Provence-Alpes-Côte d’Azur.
« Les collections de protohistoire dans les musées »
Les journées d’étude sur Les collections de Protohistoire dans les musées, tenues à Gap (Hautes-Alpes) les 11 et 12 octobre 2018, accompagnent un projet collectif de recherche (PCR) portant sur les Sépultures de l’âge du Fer dans les Alpes du Sud. Plus de treize musées de France ont collaboré à l’inventaire et l’étude des mobiliers mis au jour dans les Alpes mais dispersés au long des décennies. Ce partenariat a permis de redonner leur unité à des fonds lacunaires et méconnus, conservés pour une large part dans des réserves, mais aussi dans des collections privées, et qui se trouvent valorisés par les recherches archéologiques, anthropologiques et sédimentologiques.
En Europe septentrionale, la Protohistoire, qui regroupe les âges du Bronze et du Fer, se situe chronologiquement entre la fin de l’époque des dolmens et la diffusion de l’écriture. Les peuples entretiennent des liens, par voies terrestre et maritime, avec les civilisations méditerranéennes, dont rendent compte les nombreuses fouilles. En dépit de la richesse des fonds existants, la place réservée à leur présentation reste faible dans les musées de France. C’est ainsi un pan important de l’histoire des sociétés et des territoires qui demeure dans l’ombre.
L’association Musées Méditerranée s’est attachée à souligner l’importance de ce patrimoine en invitant des conservateurs et des chercheurs à communiquer sur leurs expériences et leurs pratiques. L’un des objectifs de ces échanges est de démontrer l’impact de l’histoire des collections et des recherches scientifiques dans l’enrichissement des patrimoines et des connaissances. Le renouvellement des expositions permanentes – notamment dans les musées de site – est un sujet de réflexion fondamental, tout autant que les modes de valorisation des mobiliers conservés dans les réserves.
En publiant ces communications, Musées Méditerranée souhaite permettre à un large public de bénéficier de ces échanges fructueux.
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Extraits : Page 36 – Page 45 – Page 73
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« Quatrièmes Entretiens de Peyresq – Archéologie et réseaux en Méditerranée »
Cet opus est consacré aux réseaux formels ou informels mais toujours originaux, créés par les acteurs de l’archéologie en France.
Les Entretiens de Peyresq (le village) qui en constituent le noyau, ont été l’occasion de faire mieux connaissance avec Nicolas Claude Fabri de Peiresc, instigateur des cabinets de curiosités, habile entre tous à créer des réseaux, et sous les auspices duquel se tenaient nos journées. Une histoire passionnante contée par Sydney Aufrère.
Suit une réflexion sur les réseaux informels illustrée de nombreux exemples, tels les réseaux de territoires en France, les réseaux français et extraterritoriaux d’archéologie expérimentale s’agissant de reproduire des cuissons céramiques. Autres découvertes : le réseau des sculptures médiévales et de l’art islamique en France et celui de la numismatique ouvert au monde par le truchement d’internet.
L’expérience d’ouverture du musée archéologique d’Arles à nos collègues tunisiens et algériens est toute aussi intéressante par la qualité des échanges qu’elle génère. L’archéologie sous marine est, bien évidemment, présente dans cet ensemble.
En replaçant toutes ces expériences dans le formidable contexte de la création, au XIXe siècle des écoles françaises à l’étranger, Ève Gran-Aymerich fait apparaître le lien étroit qui existait précédemment entre archéologie, politique et diplomatie en même temps qu’elle alimente notre pensée sur nos métiers et nos collections.
Un ouvrage édité par Musées Méditerranée, l’association des responsables de collections patrimoniales en Méditerranée mais aussi bien au-delà.
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