Adresse :	Accès :
9 boulevard du 14 juillet - 13500 - Martigues Tél. : 442413960 Fax. : 442803326 Contact : musee@ville-martigues.fr https://www.ville-martigues.fr/loisirs/culture/musee-ziem	Quartier de Ferrières. Musée à environ 100 m du parking de la piscine municipale et à proximité du parking du théâtre des Salins.
Horaires :	Tarifs :
Du 1er septembre au 30 juin de 14H à 18H sauf les lundis et mardis Du 1er juillet au 31 août, tous les jours de 10H à 12H et de 14H à 18H, sauf les mardis	Autres : Entrée et activités gratuites

Jules Pascin (Vidin- Bulgarie-, 1885 – Paris, 1930) C’est sans doute sur le chemin de l’Italie que Pascin s’arrête en Provence et à Martigues. Sans que l’on puisse affirmer qu’il ait admiré la toile de Pierre Jean L’Arlésienne (1899), alors exposée au musée Ziem, sa « Martégale » peut tout à fait en être rapprochée : une même position assise, une même expression vague et un regard lointain, des mêmes mains croisées devant elle. Bien qu’exécutées à vingt cinq ans d’intervalle, et malgré les points qui les différencient comme la mode vestimentaire et le traitement des fonds, les deux œuvres sont assez proches par l’intensité émotionnelle qui s’en dégage. En effet, la Martégale de Pascin est une œuvre forte et très poétique. Assise sur une chaise, cette femme est vêtue d’une simple blouse noire d’où dépasse un chemisier bleu. Son cou, qui émerge au dessus d’une fine écharpe immaculée, est souligné par un délicat collier de perles. De fines boucles pendent discrètement de ses oreilles. Le fond, à peine esquissé, est sobre et dépouillé. Il suggère un intérieur modeste, peut être celui d’une famille de pêcheur, venue sans doute d’Espagne, comme le laisse supposer le peigne en corne, typique, qui agrémente la coiffure du modèle. Le style de Pascin est ici tout à fait identifiable : des couleurs plutôt sourdes et éteintes, une touche large et diluée, des formes rapidement esquissées en noir. Avec subtilité et délicatesse, il parvient à donner au personnage une forte présence. Les jalons concernant le portrait de la fin du XIX° et de la première moitié du XX° siècle, étaient déjà présents au musée avec des artistes de la même génération, aux préoccupations artistiques similaires, comme Alfred Lombard (1884 – 1973), Pierre Girieud (1876 – 1946) ou Auguste Chabaud (1882 – 1955). Il était donc tout à fait légitime de pouvoir faire entrer cette œuvre dans les collections, d’une part afin que soit représenté cet artiste important et, d’autre part, afin d’enrichir la collection de portraits.


Informations détaillées :

Animations pédagogiques / Ateliers / Anniversaires / Visites guidées / Cycles conférences / Interventions hors murs / Adaptées publics spécifiques