Musée Calvet
L'hôtel de Villeneuve-Martignan, dans lequel est installée une partie du Musée Calvet, est l'un des plus prestigieux bâtiments occupé par la Fondation.
Ce magnifique hôtel de style franco-italien du XVIIIe siècle, entre cour en calade et jardin, fut construit par Jean-Baptiste Franque, assisté de son fils François.
S'y ajoute, attenant, le bel hôtel particulier acheté par la ville au début du XXe siècle à la famille de Montlaur.
Le Musée Calvet abrite aujourd'hui les oeuvres d'art du XVIe au XXe siècle, et contient d'innombrables fonds donnés ou légués par des mécènes, amateurs d'art et collectionneurs, tels le Baron de Montfaucon, Esprit Requien, Noël Biret, la famille de Montlaur, et dernièrement Marcel Puech.
L'importance de ses collections a valu au musée Calvet d'être considéré comme "Musée de France". Il compte des dizaines de milliers de numéros à l'inventaire, qui appartiennent à des domaines aussi divers que l'archéologie, les beaux-arts (peintures, sculptures, dessins), les arts décoratifs (orfèvrerie, faïence et porcelaine, tapisserie, ferronnerie) et l'ethnologie (Asie, Océanie, Afrique). Thématiques : Antiquité / Archéologie / Art moderne / Arts non occidentaux / Beaux arts /
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Informations pratiques : |
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Adresse : |
Accès : |
65, rue Joseph Vernet - 84000 - Avignon Tél. : +33490863384 Fax. : +33490863384 Contact : musee.calvet@mairie-avignon.com
http://www.musee-calvet.org
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Près de la gare, parkings proches
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Horaires : |
Tarifs : |
De 10h à 13h et de 14h à 18h. Fermé le mardi. Jours de fermeture exceptionnelle : le 1er janvier, 1er mai et 25 décembre.
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- Plein tarif : 6 €
- Tarif réduit : 3 €
- Tarif de groupe : 3
- Autres : Aux scolaires et étudiants accompagnés de leurs professeurs, aux Avignonnais le du 1er/09 au 30/06, aux jeunes de la communauté d'agglomération de moins de 18 ans du 1e dimancher/09 au 30/06, aux enfants de moins de 12 ans, aux accompagnateurs de groupes
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Publications :
Publications scolaire Nombreuses publications, par exemple : – Rachel Ville, “Qui suis-je ? Portraits du musée Calvet racontés aux enfants, de l’Égypte à l’art moderne”.Publications adulte Nombreuses publications, parmi lesquelles : – Jean Gascou et J. Guyon (sous la direction d’Odile Cavalier), “La collection d’inscriptions gallo-grecques et latines du musée Calvet”, éd. de Boccard, Paris. – Sylvain Boyer et Franck Guillaume, “Catalogue des peintures des Écoles du Nord”, RMN, Paris.
Acquisitions FRAM :
Stèle funéraire fragmentaire anépigraphe avec scène de dexiôsis (poignée de main) Stèle brisée dans la partie supérieure suivant une cassure de direction transversale La tête de l'homme a été arrachée Il manque le couronnement (anthemion ou fronton) de la stèle et l'épitaphe. La scène montre un homme debout, imberbe, vêtu d'un chiton (tunique) court et d'une chlamyde jetée sur l'épaule droite, entouré de ses chiens, de race laconienne. De la main gauche, il brandit un lagôbolon (bâton recourbé, houlette du berger et arme de jet) à l'extrémité duquel est suspendue la dépouille d'un animal, un lièvre aux longues oreilles rabattues et aux yeux clos. L'homme, le défunt, serre la main d'une femme assise à gauche sur un klismos (chaise à dossier et aux pieds galbés),vêtue d'un chiton (tunique) et de l'himation (manteau) relevé en voile sur la tête dont elle écarte un pan à la hauteur de son visage. Par la référence au motif du chasseur, la stèle s'intègre dans une série qui, sans être exceptionnelle, n'en demeure pas moins relativement rare dans la sculpture funéraire, attique notamment. Le caractère ouvertement narratif de la représentation prête à la pièce tout son intérêt. La scène dépeint avec fraîcheur le retour triomphal du chasseur au logis, escorté de son chien qui se précipite avec ardeur et allégresse vers sa maîtresse, démontrant de manière touchante l'attachement qu'elle lui inspire, en un mouvement unique à notre connaissance dans la production attique. Le motif de la poignée de main, par essence flexible, met ici l'accent sur l'idée de réunion. Plus largement, ce geste possède une valeur politique au sens étymologique et manifeste l'appartenance du défunt à la communauté civique. L'analyse des stèles de chasseur révèle enfin un lien privilégié, quoique non exclusif, entre l'activité cygénétique et la jeunesse du disparu. Par ailleurs, la chasse au lièvre paraît être l'apanage des jeunes gens suivant une règle que l'on observe dans la céramique à figures noires et souligne l'arètè (la vertu) du disparu. D'un point de vue stylistique, la stèle date de la première moitié du IVe siècle av. J.-C. Elle complète la série des stèles attiques de chasseur et enrichit fort opportunément le groupe des reliefs funéraires attiques du Musée qui constituent le fleuron de la collection de stèles grecques. Odile CAVALIER
Informations détaillées :
Nom de l'artiste :
Genre : Ustensile
Domaine 1 : Représentation sociale
Domaine 2 : Croyance - Religieux
Datation : 0 / -350 / -300 Période : Antiquité Provenance : La stèle a été achetée dans le commerce d'art. Elle faisait partie depuis trente ans de la collection Cahn de Bâle et achetée à la galerie H.A.C. de la même ville.
Dimensions : hauteur : 43 cm ; largeur : 33,5 cm ; épaisseur 0,75 cm Matière : Marbre blanc à grains très fins, marbre du Pentélique ? Technique : Sculpture
Commission : 1998 N° inventaire : 998-4
Bibliographie expositions : Ch. W. CLAIRMONT, Classical Attic Tombstones, Supplementary volume, Berne, 1995, 2.457a. O. CAVALIER, "Les chasses de Périclès. A propos d'une nouvelle stèle funéraire attique au Musée Calvet, Les Pierres de l'offrande ".
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Activités :
Cycles conférences /
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